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Quels sont les différents signes ou symptômes d’une fausse couche ?

Par définition, la fausse couche est une interruption involontaire de grossesse. Dans la plupart des cas, cet avortement spontané est suivi de certains signes. Tout ceci est généralement source de douleur émotionnelle difficile à gérer par la femme. Ce qui est encore plus compliqué, c’est que dans certaines situations, la fausse couche peut survenir sans qu’il y ait des signes notoires. Plus de détails ici !

Quels sont les signes qui annoncent une fausse couche ?

Une interruption non volontaire de grossesse se remarque généralement par des saignements. Ces derniers peuvent être abondants ou non et proviennent de la voie vaginale. La couleur de ces saignements peut être le rouge vif ou une teinte brunâtre. Dans la plupart des cas, des caillots de sang ou des matières brunâtres sont expulsés au cours de ces saignements.

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Vous remarquerez aussi des douleurs pelviennes, des lombalgies ou des crampes pelviennes. En clair, la femme enceinte ressentira les mêmes douleurs que lorsqu’elle a ses règles. Dans ces cas, il serait plus avisé de consulter un médecin au plus tôt. Ce dernier pourra vous informer s’il s’agit d’une fausse couche ou non.

Les formes de fausse couche

On distingue la fausse couche complète et la fausse couche hyperalgique. Pour la première forme, l’expulsion de l’embryon se fait généralement au cours de la perte de sang. Dès que tout l’embryon est sorti, les douleurs s’estompent et les autres symptômes disparaissent. Pour ce qui est de la fausse couche hyperalgique, les douleurs continueront même après l’évacuation de l’embryon. L’utérus continuera à se contracter jusqu’à ce que tout le reliquat de la grossesse soit sorti.

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L’autre forme de fausse couche, c’est celle hémorragique. Elle se remarque par des saignements incessants. Aussi, le flux est généralement abondant ici. Il faut alors consulter rapidement un chirurgien afin que celui-ci vide l’utérus. Autrement, les pertes de sang ne s’arrêteront pas.

Fausse couche sans le savoir : dans quelles conditions ?

Vous pouvez perdre une grossesse sans le savoir. Ce cas est fréquent lorsque vous êtes encore aux premières semaines de la conception. Parfois, la porteuse ne se rend même pas compte qu’elle est enceinte avant la fausse couche. Il faut dire que l’embryon est de très petite taille au début de la grossesse. C’est ce qui fait que son évacuation se fait de façon presque inaperçue à travers les règles. De plus, si la fausse couche survient à l’étape d’œuf (ovule fécondé), l’avortement spontané se passera sans signes apparents.

Notez que lorsque l’embryon n’est pas viable, il sera simplement expulsé de l’organisme de la femme. La cause principale de l’avortement spontané, c’est donc une malformation chromosomique.

Comment prévenir une fausse couche ?

Bien que certains facteurs de risque ne soient pas contrôlables, il y a toutefois quelques manières dont vous pouvez prendre soin de votre corps pour prévenir une fausse couche. Vous devez surveiller votre alimentation, en consommant des aliments riches en vitamines et minéraux nécessaires à la croissance du bébé, comme le fer et l’acide folique. Vous devez continuer à consulter régulièrement votre médecin spécialisé pendant toute la durée de votre grossesse afin qu’il puisse surveiller étroitement son déroulement jusqu’à terme. Avec ces conseils pratiques en tête et une attitude proactive face aux signaux envoyés par votre corps au quotidien, vous pourrez aider à minimiser vos risques potentiels d’une fausse couche non désirée.

Comment gérer émotionnellement une fausse couche ?

Une fausse couche est une expérience émotionnelle difficile pour toute femme qui en fait l’expérience. Les différents sentiments de perte, de douleur et d’incompréhension peuvent avoir des effets durables sur votre santé mentale si vous ne prenez pas le temps nécessaire pour les traiter correctement. Il ne faut pas supprimer vos émotions ou les ignorer, mais plutôt apprendre à gérer ces sentiments de manière saine.

Tout d’abord, il peut être utile de parler à quelqu’un en qui vous avez confiance, qu’il s’agisse d’un ami proche, d’un membre de la famille ou même d’un psychologue professionnel. En parlant avec eux, ils peuvent offrir un point de vue différent et aider à réduire le sentiment d’isolement dans cette période difficile.

Trouvez des moyens créatifs pour exprimer vos sentiments tels que l’écriture ou la peinture ; cela peut aider à diffuser une partie du stress et améliorer votre état mental général. Essayez aussi la relaxation : quelques minutes chaque jour pour méditer ou faire du yoga peuvent soulager considérablement l’anxiété.

Il faut dormir suffisamment chaque nuit (7-8 heures), bien manger avec des aliments nutritifs et rester hydraté régulièrement.

En fin de compte, gardez toujours en tête que guérir prendra du temps mais il viendra un moment où la douleur commencera à se dissiper petit à petit…