Comment ça marche le métro ?
Le métro est un système de transport qui relie la ville par des trains souterrains. Il est organisé en plusieurs lignes avec des stations sur différents itinéraires. Vous vous demandez souvent comment ça marche ? Découvrez la réponse dans cet article.
Plan de l'article
Les types métros
Tout d’abord, vous devez savoir qu’il existe deux types de lignes de métro : les lignes ferroviaires et les lignes pneumatiques. La différence entre eux est très simple. On reconnaît le premier parce que les wagons ont une sorte d’antenne qui se connecte aux câbles installés sur les rails.
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En revanche, le second type ne dispose pas de cette antenne. On peut également les différencier, car l’un utilise des pneus en métal et l’autre des pneus à air. Devinez quel nom correspond à quoi. Comme vous le savez probablement déjà, seules les lignes A et B du métro appartiennent au groupe des chemins de fer. Les autres utilisent des wagons pneumatiques.
Comment fonctionnent les pistes ?
Si vous vous êtes arrêté pour regarder les rails, vous aurez remarqué qu’il y a trois essieux principaux de chaque côté. Deux sur les côtés et un au centre, plus haut que les côtés. Eh bien, chacun a un nom et une fonction. Celui du centre est appelé « rail de guidage » et est chargé d’acheminer le courant électrique vers les wagons. Il transporte environ 750 V, soit environ sept fois la puissance que reçoivent nos maisons dans des conditions normales.
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La barre latérale du côté où les coureurs montent dans les voitures est : appelée « piste de course ». Comme son nom l’indique, c’est la base sur laquelle les pneus roulent. Il n’a aucune autre fonction et ne transporte aucun courant électrique. Il est : attaché à l’autre axe, qui est en fait comme une petite encoche dans cette barre. Le troisième essieu s’appelle « rail de sécurité ». Il sert à remplacer la bande de roulement en cas de crevaison du pneu principal.
Les types de conduite
Il existe deux grandes façons de conduire une rame de métro : manuellement et automatiquement. Dans les deux cas, il doit y avoir un conducteur qui surveille les commandes. Le pilotage automatique est la solution par défaut et la plus courante dans les stations que nous traversons régulièrement. L’autopilote régule la vitesse des trains, ainsi que le moment où il faut freiner.
La conduite manuelle comporte trois sous-types et est généralement utilisée dans des cas particuliers. Dans ce mode, le conducteur a le contrôle de certaines opérations. Par exemple, la vitesse du train, l’indication du moment où il faut avancer et celui où il faut freiner.
Le système de signalisation et de sécurité
Le métro est un mode de transport très sûr, grâce à son système de signalisation et de sécurité sophistiqué. Ce dernier permet aux conducteurs de communiquer avec le centre d’exploitation en cas d’urgence ou lorsque des informations doivent être transmises rapidement.
Le système se compose généralement d’un réseau complexe de câbles souterrains qui surveille les différents aspects du trajet du métro, tels que la vitesse et l’emplacement des trains. Il existe aussi une série de signaux lumineux situés tout au long du parcours, qui avertissent les conducteurs lorsqu’ils doivent ralentir ou s’arrêter complètement.
En plus des signaux lumineux, il y a aussi des capteurs intégrés dans les voies du métro pour surveiller la position exacte des trains. Ces capteurs envoient aussi des alertes si quelque chose ne va pas sur le trajet, par exemple si un obstacle est présent ou si une porte n’est pas complètement fermée.
Pour assurer la sécurité maximale possible pour tous les passagers, chaque train dispose aussi d’une multitude de systèmes redondants conçus pour fonctionner même en cas de panne majeure. En cas d’urgence ou concernant un problème technique critique durant le voyage, les dispositifs peuvent mettre automatiquement fin au déplacement. Le personnel peut alors intervenir immédiatement afin que personne ne soit mis en danger.
Bien qu’il y ait toujours certains risques inhérents lorsqu’on utilise un moyen de transport public tel que le métro, le système sophistiqué mis en place garantit la sécurité et minimise ces dangers autant que possible.
Les défis de la maintenance des métros
Bien que le métro soit un mode de transport très pratique et sûr, il n’est pas exempt de défis. L’un des plus grands défis est celui de la maintenance régulière des trains et des voies ferrées.
Les systèmes sophistiqués qui composent le métro moderne sont extrêmement complexes, avec des milliers de pièces mobiles qui doivent fonctionner ensemble harmonieusement pour permettre une circulation efficace. Les grandes villes abritant les réseaux de métros ont besoin d’infrastructures massives pour maintenir ces systèmes opérationnels 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Le personnel chargé de la maintenance peut être confronté à divers problèmes tels que l’usure normale due au passage continu des trains, ou encore les dégâts causés par les graffitis. Les pannes électriques sont aussi courantes, tout comme les problèmes mécaniques ou hydrauliques dans le système, affectant directement le confort du voyageur.
La plupart du temps, la maintenance a lieu en coulisses sans affecter significativement l’expérience globale du voyageur. Parfois, cela peut engendrer certaine gêne temporaire : retards inattendus ou fermetures partielles temporaires d’une ligne entière pendant plusieurs semaines afin d’y effectuer une rénovation majeure.
Il faut s’assurer que le personnel chargé de la maintenance soit formé et équipé pour faire face à toutes les situations d’urgence qui peuvent survenir.
Malgré ces défis, le métro reste un mode de transport fiable et pratique pour des millions de personnes dans le monde entier chaque jour.